Guide des politiques médiatiques sur la colonisation en Cisjordanie

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Kebijakan Umum Media dalam Liputan Permukiman

Berinteraksi dan Menyikapi Sumber Jurnalistik Terkait Isu Permukiman

Isu Permukiman yang Menuntut Perhatian Liputan Media

Permukiman adalah Pelanggaran Hukum Internasional, Piagam dan
Resolusi Terkait

Definisi Istilah Khusus Masalah Permukiman

Terminologi Palestina tentang Liputan Isu Permukiman

Guide des politiques médiatiques sur la colonisation en Cisjordanie

Un guide pour les professionnels des médias, les journalistes et les institutions de presse sur la couverture des colonies en Cisjordanie occupée

Politiques générales des médias dans la couverture de la colonisation

Pour couvrir les questions relatives aux colonies de peuplement en Cisjordanie occupée, il est conseillé de prendre en compte les politiques suivantes en matière de médias:

  • La nécessité d’offrir une visibilité à la question de la colonisation
    à travers les organes de presse, qu’ils soient récents, modernes
    et traditionnels, et de les aborder comme un élément clé de la
    couverture du conflit israélo-palestinien. Cela est conforme à la
    responsabilité informationnelle des médias de sensibiliser le public
    aux dangers que la colonisation représente pour les Palestiniens et
    la cause palestinienne, ainsi que ses projets et ses conséquences.
  • Délégitimer les pratiques coloniales et les relier clairement aux
    phases et à l›histoire de la colonisation en Palestine, tout en
    répondant aux allégations sionistes, qu›elles soient religieuses,
    historiques ou juridiques.
  • Mettre l›accent sur l›angle humain des victimes des colonies
    illégales et des personnes touchées par ses répercussions, étant
    donné que son objectif premier est de supprimer les droits des
    Palestiniens, de les déplacer, de saisir leurs biens et de les maltraiter.
    Et ce, en fournissant des histoires réelles et émouvantes. Ce guide
    développera ce point plus tard.
  • Consolider le discours médiatique et le récit palestinien sur
    la question de la colonisation, tout en proposant un discours
    novateur et moderne, capable d’influencer et qui soit conforme
    aux politiques convenues en matière de médias.
  • Donner la priorité aux intérêts nationaux palestiniens et s’éloigner
    des tensions intellectuelles, politiques, partisanes et sectaires
    lorsqu’il s’agit de traiter du problème de la colonisation ainsi que
    des placements sectoriels et partisans dans ce domaine.
  • Réfuter et répondre aux revendications des médias israéliens sur
    la colonisation, qui visent à la légitimer. Cela doit être fait par la
    démonstration de statistiques, de chiffres et de données factuelles
    sur l›évolution de l›empiètement des colonies de peuplement, ainsi
    que par les changements spectaculaires et évidents accompagnant
    les plans et projets de colonisation. En outre, les médias palestiniens
    et officiels doivent également surveiller les sentiments erronés et
    la propagande émanant des médias israéliens, en plus de fournir
    une réponse adéquate en temps voulu.
  • Promouvoir et soutenir la résilience et la ténacité des citoyens
    palestiniens et leur lutte pour résister aux colonies de peuplement,
    au mur et à ses conséquences, avec les moyens et ressources dont
    ils disposent, en tant que droit légitime, légal et humain. Pour
    ce faire, il faut diffuser des valeurs morales et mettre un accent
    particulier sur les propriétaires de maisons et de terres qui y
    restent inébranlables, résistant à la politique de déplacement et de
    colonisation.
  • Mettre l›accent sur l›utilisation de supports de pointe et de contenus
    sélectionnés ciblés concernant les colonies, comme l›utilisation
    d›images expressives, de dessins, de cartes et d›infographies en
    particulier, le territoire palestinien constituant une arène en cours
    de colonisation. En outre, diffuser cette approche multimédia par
    le biais d’expositions et de campagnes publiques et médiatiques,
    ainsi que l’attribution de communiqués spéciaux sur les colonies,
    tels que des suppléments, des collections d’images et des
    documentaires.
  • Orienter le discours et le récit palestinien concernant la question
    de la colonisation vers l›opinion publique internationale et les
    traiter en langues étrangères. Cela est particulièrement vrai pour
    l›anglais et nécessite une narration en accord avec le background
    religieux, culturel et ethnique du groupe cible.
  • Développer les capacités des professionnels des médias sur la
    question de la colonisation, avec des connaissances spécialisées
    et approfondies de ses détails, son background, son contexte et
    de ses implications. En outre, ils doivent disposer d’informations et
    de connaissances précises, ainsi que de compétences artistiques
    et techniques pour analyser, clarifier et développer cette question.
    Ainsi, ils pourront peut-être écrire et publier, ainsi que figurer dans
    les médias de masse, en tant que professionnels spécialisés dans la
    question de la colonisation, afin de diffuser et de renforcer le récit
    palestinien.
  • Nécessité de diversifier les types de journalisme utilisés, tels que le
    journalisme rigoureux d’investigation, d’interprétation, d’enquête,
    etc., ainsi que la diversité dans l’utilisation des arts journalistiques
    de récits, reportages, articles et interviews, de même que les films,
    documentaires, romans illustrés et de courtes vidéos qui ne doivent
    pas être limités aux informations, dans la mesure où ils jouent le
    même rôle en contribuant à renforcer la position palestinienne
    tant au pays qu›à l›étranger, tout en expliquant les événements liés
    aux problèmes de la colonisation.
  • Assurer l›exactitude des informations publiées par les médias sur
    les colonies et le mur, telles que la taille des territoires confisqués,
    le nombre de communautés résidentes, les villages et les familles
    qui ont été isolés, les arbres abattus et détruits au bulldozer, le
    nombre total de blessés, les étudiants qui ont été séparés de leurs
    écoles et universités par le mur et l›ampleur des dommages causés
    aux cercles social, agricole, industriel, médical et environnemental
    de la société palestinienne. Cela est d›autant plus crucial que
    les divergences entre les sources sont problématiques dans la
    couverture médiatique de la question de la colonisation.
  • Dévoiler les objectifs des colonies et leur récurrence dans des
    documents de presse comme saper les solutions politiques,
    couper les liens avec la Cisjordanie, déplacer des populations,
    judaïser Jérusalem, etc. En plus de lier les séquelles des colonies à
    la souffrance, notamment celle qui est générée par des partisans
    de l›occupation qui gardent le silence sur l›empiétement incessant
    des colonies de peuplement, ce qui les rend complices. Ils incluent
    les partisans des colons dans des organisations colonialistes
    et le gouvernement d›occupation qui protège. Cela comprend
    également le soutien occidental et américain à Israël, ainsi que le
    silence de plusieurs membres de la communauté internationale
    sur les violations des colonies de peuplement en vertu du droit
    international.
  • Exposer la nature raciste et extrémiste des colons et mettre l›accent
    sur leurs crimes contre des civils palestiniens, tout en soulignant
    leur comportement criminel protégé par le gouvernement et
    l›armée d›occupation. En plus de leur retrait de l›état civil, ils
    occupent la terre, sont lourdement armés et sont membres
    d›organisations terroristes connues sous le nom du «Prix à payer»
    qui visent les Palestiniens et leurs biens en Cisjordanie. Au total, ils
    ont commis des centaines d›assassinats, de pillages, de vandalisme
    et d›incendies criminels, entre autres.

Collaborer avec des sources journalistiques sur la question des colonies

La couverture médiatique de la colonisation souffre de son recours aux sources israéliennes et les adopte parfois, notamment en ce qui concerne les projets, objectifs et chiffres lié à la colonisation. Ici, nous essayons de présenter certains des facteurs concernant les sources d’information relatives aux colonies, et de les traiter comme suit:

  • La nécessité de s’appuyer principalement sur des sources
    palestiniennes, des sources sur le terrain et les institutions et
    organisations palestiniennes officielles spécialisées dans le suivi
    des problèmes de colonisation et leurs détails.
  • Filtrer les informations mentionnées dans les sources israéliennes
    concernant la colonisation et ne pas les diffuser ni les promouvoir
    sans aborder les termes utilisés et le contexte dans lequel elles
    s›inscrivent.
  • S›appuyer sur les opinions et les analyses d›experts et de
    spécialistes des colonies de israéliennes, ainsi que sur les études
    et les recherches permettant de comprendre la réalité, les
    motivations et les paramètres de la colonie, de l›expliquer et de
    construire un récit correct autour de celle-ci.
  • Ne pas compter sur des sources et des agences de presse
    internationales et veiller à l›exactitude de leurs informations et
    de leurs sources tout en recourant principalement à des articles
    et des informations extraites d›entités, d›organisations et de
    comités internationaux loyaux et professionnels.

Les colonies en violation du droit international, chartes et résolutions connexes

Lier la question des colonies illégales, leurs événements et leurs développements à de multiples violations et mépris du droit international est une politique d’information essentielle pour lutter contre l’empiétement des colonies et sensibiliser le public international à la nature des colonies et des colons. À ces fins, il est possible de s’appuyer sur les résolutions et les lois internationales suivantes :

Convention de La Haye 1907

  • Article 46 : L›occupant ne confisquera pas la propriété privée.
    Chambre de La Haye 1907
  • Article 55 : La Puissance occupante sera considérée comme
    l›administrateur du territoire du pays occupé et traitera les biens
    du pays comme des biens privés.

Quatrième Convention de Genève de 1949

  • Article 49 : La puissance occupante n’a pas le droit de transférer
    ses citoyens sur les territoires qu’elle occupe ni d’accomplir toute
    action conduisant à son évolution démographique.
  • Article 53 : La Puissance occupante n’a pas le droit de détruire les
    biens personnels ou collectifs ni ceux de particuliers, de l’État ou
    de toute autorité du territoire occupé.
  • Article 147 : La violation et la destruction de biens d›une manière
    non justifiée par des nécessités militaires et à grande échelle de
    manière illégale et arbitraire constituent une infraction grave.

Résolutions du Conseil de sécurité

  • Résolution 242 de 1967 : demande le retrait des forces d›occupation
    des territoires occupés en 1967 et souligne l›irrecevabilité de
    l›acquisition de territoire par la guerre
  • Résolution n ° 446 de 1979 : souligne l›illégalité de la politique
    de colonisation dans les territoires arabes occupés, y compris
    Jérusalem
  • Résolution n ° 452 de 1979 : le Conseil de sécurité appelle les autorités d›occupation à mettre un terme aux activités de colonisation dans les territoires occupés en 1967, y compris Jérusalem.
  • Résolution n ° 465 de 1980 : demandant à l›État occupant de mettre
    fin aux colonies, de s›abstenir de construire de nouvelles colonies
    et de démanteler la colonie.
  • Résolution n ° 478 de 1980 : appelle à la non-reconnaissance de
    ce que l›occupation appelle la «Loi fondamentale», la décision
    d›annexer Jérusalem et de la considérer comme la capitale de
    l›entité occupante.
  • Résolution 2334 du 23 décembre 2016 : condamne les colonies
    de peuplement israéliennes et les mesures israéliennes violent
    le droit international humanitaire et visent à modifier la structure
    démographique et le statut des territoires palestiniens occupés.

Résolutions des Nations Unies

  • 4 juillet 1967 : Appel au respect des droits de l›homme dans les
    territoires palestiniens occupés et exhorte l›occupation à garantir
    la sécurité des habitants de ces zones
  • 20 décembre 1971 : demande à l›occupation israélienne d›annuler
    toutes les procédures d›annexion ou de colonisation des territoires
    occupés.
  • 23 novembre 2015: l›écrasante majorité de l›Assemblée générale
    des Nations Unies a appelé la puissance occupante à mettre fin à
    l›occupation des territoires palestiniens. La résolution soulignait
    l›importance de mettre fin à l›occupation israélienne des territoires
    palestiniens depuis 1967 et au droit du peuple palestinien à
    l›autodétermination.
  • 20 décembre 2017 : une résolution a été adoptée réaffirmant le
    droit des Palestiniens d›exploiter leurs ressources naturelles.

Conseil des droits de l›homme
Les résolutions sur le droit du peuple palestinien à
l›autodétermination et l›inadmissibilité d›acquérir un territoire
palestinien par la force, conformément à la Charte des Nations
Unies et aux résolutions pertinentes des Nations Unies, appelaient
Israël à mettre fin à son occupation de tous les territoires
palestiniens occupés depuis 1967, en mettant un terme immédiat
aux violations flagrantes commises dans le territoire palestinien
occupé et à la protection internationale immédiate du peuple
palestinien dans le territoire palestinien occupé, conformément au
droit international des droits de l›homme et au droit international
humanitaire.

Identification de la terminologie précise sur la question de la colonisation

Les journalistes qui traitent de la colonisation doivent connaître les termes utilisés, leur signification et leurs alternatives précises, étant donné que la plupart d›entre eux proviennent de sources israéliennes et servent une version spécifique. Les plus importants sont les suivants :

 

Terme Définition
Colonie Communauté juive installée sur instruction du gouvernement d’occupation sur la terre de Palestine 
Colonies de Nahal Les colonies de Moshavim ou Kibboutz ont été
établies par les forces Nahal de l›armée d›occupation
en 1967 et étaient concentrées le long de la ligne
d›armistice et des zones de la vallée, dotées du
statut agricole et militaire.
Colonie communautaire Colonie qui n’a pas d’intrants communs, ni de
logements partagés et dont les résidents possèdent
leur propre maison, ferme ou entreprise privée.
Colonie urbaine Colonie ayant une population de 2000 habitants ou plus, ou toute colonie située dans les limites
de la région de Jérusalem (J1), quelle que soit sa population
Avant-postes/
colonies sauvages
illégales
Colonies qui sont établies en Cisjordanie et à Jérusalem sans l›autorisation du gouvernement
israélien, mais qui sont subventionnées et financées par des agences gouvernementales et
des institutions officielles telles que des conseils coloniaux. Il s’agit d’un terme destiné à absorber les critiques internationales sur l’expansion des colonies et à légitimer artificiellement les colonies
précédemment établies. Le nombre d›avant-postes
de colonies représentant le noyau des nouvelles colonies est d›environ 107, et ce nombre devrait augmenter.
Route de
contournement
Route établie par les autorités d’occupation dans le but de relier entre elles ou avec les territoires
palestiniens occupés les colonies existantes en Cisjordanie en 1948, et réservée exclusivement aux colons et à l’armée.
Légitimation,
blanchiment ou
“compromis”
Cette disposition vise à accorder rétroactivement le statut juridique de la puissance occupante aux bâtiments et aux colonies de peuplement établis
sans l’autorisation des forces d’occupation.
Le Conseil Yesha Conseil représentant les colons en Cisjordanie, l’exception des colonies de Jérusalem annexées
par les forces d’occupation (J1), ainsi que plusieurs colonies frontali res situées dans les
gouvernorats de Qalqiliya, Ramallah et Hébron,
qui ont été annexées l’entité occupante.
Zone militaire fermée Zone qui empêche les citoyens palestiniens sans permis spéciaux d’entrer dans la bande de Gaza, à moins qu’ils ne soient résidents de la région.
Jérusalem (zone J1) Cette zone fait partie du gouvernorat de Jérusalem, annexé par Israël après l’occupation de la Cisjordanie en 1967 et comprend les quartiers
palestiniens suivants: Beit Hanina, Camp Shuafat,
Shu’fat, Isawiyah, Cheikh Jarrah, Wadi Al-Joz , Bab Al-Sahira, Sawana, Ras al-Amud, Silwan, Al-Thawri, Jabal al-Mukaber, Sawahreh al-Gharbiya, Beit Safafa, Sharafat, Sur Baher, Oumm Tuba, Kafr al-Qubb.
Jérusalem (zone J2) Le reste du gouvernorat de Jérusalem que l’occupation considère officiellement comme
faisant partie de la Cisjordanie et comprenant les communautés palestiniennes suivantes : Rafat,
Makhmas, Qalandia, Jab’a, Qalandia, Beit Duku, Jab’a, Jadira, Ram et Dahiyat al- Bared. Al-Zayyim, Al-Aizariya, Abu Dis, Arabes du Jahalin, Sawahreh
Al-Sharqiya, Sheikh Saad.
Zone occidentale
isolée (zone J1)
Territoire de la Cisjordanie isolé entre le mur d’apartheid à l’est et la ligne verte à l’ouest par
l’occupation, il est devenu très difficile à atteindre même avec des permis spéciaux délivrés par
l’administration civile. Il a une superficie de 705 km2 et constitue %12,4 de la Cisjordanie.
Zone orientale isolée Région de la vallée du Jourdain, dominée par les pentes orientales, ainsi que la zone désertique adjacente à la mer Morte (Territoire de Jérusalem).
Elle a une superficie de 1664 km 2 et constitue %29,4 de la Cisjordanie. L’armée d’occupation en a pris le
contrôle en tant que zone militaire fermée.
Zone H1 Zone relevant du contrôle administratif et sécuritaire
de l’Autorité palestinienne. Selon le protocole d’Hébron signé entre l’OLP et l’État occupant, il
représente %80 de la superficie de la ville d’Hébron, jusqu’à ce que l’occupation en prenne le contrôle intégral suite à son invasion en 2002.
Zone H2 Zone de la vieille ville et de la mosquée al Ibrahimi qui est sous le contrôle total de l’occupation. Elle représente 20% de la superficie de la ville d’Hébron
et compte 40 000 Palestiniens et 800 colons.

Terminologie palestinienne sur la couverture de la colonisation

L›occupation a utilisé des termes tentant de déformer la réalité de sa colonisation des territoires palestiniens. Elle veut consolider sa vision, son récit et son projet de peuplement en Cisjordanie, y compris à Jérusalem, en légitimant la présence coloniale, souvent de manière rétroactive, et en suggérant que la présence palestinienne est simplement transitaire et sans racines. Nous joignons ici la terminologie israélienne la plus répandue, fausse et omniprésente, qui renforce la vision israélienne et les termes correspondants qui respectent les droits des Palestiniens.

Terme Israélien Terme correct
 Les quartiers israéliens à Jérusalem  à noitapucco’l ed seinoloc seL
melasuréJ
La mairie israélienne de Jérusalem La mairie d’occupation à Jérusalem
La population arabe de Jérusalem Les citoyens palestiniens de Jérusalem
Les citoyens israéliens à Jérusalem et en Cisjordanie Les colons israéliens de Cisjordanie, y
compris Jérusalem
Le désert de Judée Le territoire de Jérusalem
Avant-poste Noyau de colonie de l’occupation
Administration civile de l’armée Administration civile de l’armée
d’occupation
Évacuation des communautés arabes Déplacement forcé de villages palestiniens
Mur de séparation Mur d’apartheid
Restrictions de mouvement en
Cisjordanie
Siège des citoyens palestiniens,
fermeture de leurs villages, restrictions de leur liberté de circulation
Routes de contournement Routes réservées aux colons
 Installation de communautés
bédouines
Déplacement forcé
Colonies illégales/illégitimes Colonies d’occupation